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Offrez-vous Paris en photo !

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Paris ZigZag s’est fixé une sacrée mission : faire entrer un bout de Paris chez vous. Parmi une sélection des plus beaux clichés de Paris,  offrez vous un tirage photo unique de Paris.

Les photos sont fabriquées et développées à la demande par un laboratoire français.

 

Les caractéristiques des tirages photos que l’on propose sont les suivantes:
> Papier mat satiné / 240 grammes.m² / Formats en cm : 30×45, 40×60, 50×75 / Prix selon format : 22€, 27€, 36€

Pour chez vous ou pour offrir, on ne peut que vous conseiller de craquer !

Comment ça marche ?
1. Choisissez votre photo préférée ainsi que votre format
2. Commandez la photo directement sur notre site (paiement et coordonnées postales)
3. Recevez votre poster photo directement chez vous sous 10 jours
4. Admirez votre photo dans votre salon et sabrez le champagne !

 


Notre Dame de Paris
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Le fantôme de l’Opéra Garnier
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Montmartre Sunset
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Les mystères du Louvre
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Mademoiselle Eiffel
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Flânerie sur le pont des Arts
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Midnight in Paris
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Psychose sur la ville
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Un été à Montmartre
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The dark side of Paris
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Notre Dame en Seine
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5h Paris s’éveille
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Alexandre III
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Paris brûle-t-il ?
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Les grandes eaux de Paris
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Les chiffres fous de la tour Eiffel !

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Voici les statistiques affolantes de notre chère tour Eiffel ! de quoi avoir le vertige !

 
 
 
 
 
 
 

Hauteur de la tour Eiffel :  324 mètres avec l’antenne
Date d’inauguration de la tour Eiffel : 31 mars 1889 (durant l’expo universelle)
Poids de la tour Eiffel :  10 100 tonnes (dont 7 000 de fer puddlé)
Date de démarrage des travaux : janvier 1887
Durée de la construction  : 5 mois pour les fondations + 21 mois pour la structure = 26 mois !
Nombre d’ampoules pour son scintillement :  20 000 ampoules
Portée des faisceaux lumineux : 80 kilomètres
Nombre de marche : 1 665 marches
Surface à peindre : 250 000 m² = 60 tonnes de peinture
Nombre de visiteurs par an : environ 7 millions
Produit d’exploitation : 65,7 M€
Résultat d’exploitation  : 3,3 M€
Durée de vie pour laquelle elle était prévue : 20 ans

Pour tout savoir sur la visite de la tour Eiffel c’est ici !

La légende du barbier et du pâtissier sanguinaire

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A la fin du 14ème siècle, les petits  pâtés d’un maître pâtissier de l’Île de la Cité comptaient parmi les plus réputés de la capitale. Délicats et savoureux, ils avaient pourtant une recette très singulière ainsi qu’un petit parfum de crime.

La légende dit q’en 1384 au coeur de l’Île de la Cité, un  pâtissier et un barbier de la rue des Marmousets s’étaient associés pour un trafic aussi rentable que macabre.

Leur funeste entente reposait sur une froide répartition des tâches. A charge pour le barbier d’égorger les proies, souvent de pauvres étudiants du chapitre de Notre Dame. Une fois les corps dépecés, celui-ci  les envoyait  par une trappe chez son voisin le pâtissier. Celui-ci se chargeait alors de mitonner les fameux petits pâtés à base de chair humaine fraîche. Le roi Charles VI  lui-même en aurait été amateur.

barbier-patissier-sanguinaire

Les deux compères furent démasqués en 1387 lorsque le chien de l’une des victimes alerta le voisinage et la maréchaussée par ses hurlements continus devant la boutique du pâtissier sanguinaire.

barbier-patissier-sanguinaire-rue-chanoinesse

Dans la cave des preuves accablantes furent découvertes dont le fameux billot servant à étriper les corps. Le barbier et le pâtissier finirent brûlés vifs dans une cage de fer. Leurs échoppes, véritable petit théâtre d’horreur à l’odeur pestilentielle furent totalement rasées. Aujourd’hui à l’emplacement des maisons on trouve le garage des policiers motocyclistes de l’Île de la Cité. Il ne reste qu’un seul supposé vestige : une pierre au fond du garage qui pourrait être un reste du fameux billot de découpe du pâtissier fou !

Si vous souhaitez faire un pèlerinage chez le barbier fou et le pâtissier sanguinaire, il faut vous rendre au 20 rue Chanoinesse (anciennement Marmousets).

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Catacombes : mystères et fantasmes de Paris

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Catacombes ! À lui seul ce mot fascine ou fait frémir. Les catacombes fleurent le mystère, l’ossuaire et le fantasme. Mais que savons nous dessus ? Quasiment rien…

Si les Parisiens savent que leur ville est un gruyère, beaucoup préfèrent l’occulter. Mais pourtant notre capitale est posée sur près de 350 kilomètres de galeries souterraines, telle une immense ville sur pilotis. Cet immense réseau labyrinthique, poétiquement (mais abusivement) baptisé catacombes, s’étend en effet sous une grosse partie de la rive gauche (d’Odéon au parc Montsouris) et quelques zones de la rive droite (Montmartre, Belleville et Ménilmontant). Alors prenez votre lampe torche et suivez le guide : on vous propose une virée “historique” dans les catas !

Dès leur création, les Catacombes de Paris suscitèrent la curiosité. En 1787, on sait même que Charles X, y descendit en compagnie de dames de la Cour. L’année suivante, on mentionne dans certains livres la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. En 1860, Napoléon III y descendit avec son fils !

Mais quelle est l’origine de ce réseau de galeries souterraines ? La réponse est simple : la pierre. Depuis l’époque gallo-romaine, les Parisiens tirèrent du sol la matière de leurs maisons. Les catacombes de Paris sont donc une partie des anciennes carrières s’étendant sous une grande partie de la ville.

Mais l’appellation de catacombes, dans le cas de la ville de Paris, est abusive. Il s’agit en réalité plus d’un ossuaire. En effet, c’est ici qu’ont été entreposés les ossements de 6 millions de personnes après que  l’on ai décidé de vider les cimetières parisiens à partir de 1786, ainsi que les restes que renfermaient les églises.

Aujourd’hui, tout le monde peut visiter les Catacombes dite officielles situées à Denfert-Rochereau. Mais elles ne sont qu’une infime partie des quelque 350 km de galeries que renferment les dessous la capitale… et c’est ici que l’aventure commence. Les catacombes ont leur lot de mystères et une vie parallèle s’y déroule. Pour nous tous, elles font partie de l’imaginaire Parisien particulièrement depuis les années 70 ou la cataphilie a  atteint son sommet. Sachez d’ailleurs qu’en 68 les étudiants s’en servaient pour contourner les CRS, et descendre dans les catacombes était devenu une pratique courante, aussi dangereuse qu’interdite.

Depuis les années 1980, une identité cataphile s’est dévelopée, et une forme d’art y a pris forme : aménagement et décoration de salles, sculptures  (parfois des villes miniatures entières sont taillées dans la roche, à côté de gargouilles), graphes et fresques. Mais l’augmentation de la fréquentation a cependant son revers. En effet, la police, reçoit des plaintes de cataphiles eux-mêmes qui se sont retrouvés agressés dans les catacombes. Les autorités dotent alors l’Inspection Générale des Carrières de moyens renforcés. En 1981 les Renseignements Généraux infiltrent les groupes de cataphiles pour mieux les connaître. Ils s’aperçoivent qu’il ne s’agit en rien de grand banditisme ou de sectes. Pas de messe noire ou de trafic de drogue. Aucune récupération ou revendication mis à part le cas de quelques militants d’extrême-droite de la faculté d’Assas. Ce qui motive « l’accroc des catas » est une passion pour le patrimoine méconnu.

A partir des années 90, afin d’éviter les problèmes, la police bétonne les entrées des galeries. Les cataphiles, qui se comptaient par milliers à la fin des années 1970 ne sont plus que 300 au début des années 1990. Ceux qui restent sont passionnés. Il faut en effet contourner les CRS, les accidents et les mauvaises rencontres et éviter la leptospirose (la maladie du rat). La partie la plus intéressante des catacombes s’étend aujourd’hui sous le 14e et une partie du 13e arrondissement.

 

Mais malheureusement, accéder aux catacombes “non officielles” n’est pas donné à tout le monde : sachez qu’il vous faudra marcher sur des centaines de mètres le dos courbé, une torche à la main (on parle en connaissance de cause !). Il faut ramper, se faufiler dans des chatières où l’on peut à peine passer et traverser des galeries parfois inondées où l’eau monte jusqu’à la taille… honnêtement c’est parfois l’enfer  . On est à près de 20 mètres sous terre, plus bas encore que le métro et les égouts. Il y fait environ 12 degrés et le silence est roi. C’est une entrée dans un autre monde. On y tombe sur d’anciens abris anti-aériens, d’anciens bunkers allemands, des ossuaires et des fontaines… Certaines salles ont une histoire vieille de plus de deux siècles, à l’exemple de la tombe de Philibert Aspairt, le portier du Val-de-Grâce qui a perdu son chemin dans les souterrains de Paris en 1793 (photo de sa tombe ci dessus).

Au rang des espaces remarquables, notons la salle Z  et ses voûtes, tournées, consolidées et inspirées de l’art roman. La salle Z est un lieu de prédilection pour les fêtes cataphiles, même si la fréquentation a beaucoup diminué. Un nom qui revient assez souvent également est « la plage ». Il s’agit d’une salle construite depuis une vingtaine d’années et dont le sol est constitué de sable. Enfin, on ne peut descendre dans les catas sans passer par « le château ». Cette grande salle ornée de gargouilles comporte une table ronde cernée par des bancs. Un château fort miniature y a été sculpté et un chandelier en fer forgé se dresse au milieu.

Pour finir, n’oubliez pas que les catacombes ne se visitent pas comme le premier DisneyLand. Un minimum de repères sont nécessaires, pour s’en sortir… vivant !

Pour visiter les catacombes officielles de Paris voici, ci dessous, les infos (on a testé et nous avons été agréablement surpris, donc oui c’est vraiment à faire).

Catacombes officielles de Paris : 1 avenue du Colonel Henri-Rol- Tanguy (XIVe)
www.catacombes.paris.fr
Tél. : 01 43 22 47 63
Du mardi au dimanche de 10 heures à 17 heures, dernière descente à 16 heures
7 €, Tarif Réduit : 3,50 €
Prévoyez un brin d’attente : l’accès est limité à 200 visiteurs à la fois

Paris vu de l’espace !

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Prenons un peu de hauteur pour regarder Paris sous un angle différent.

Ces photos de Paris vu de l’espace ont été prises depuis la station spatiale internationale (l’ISS).

Sur certains clichés, on remarque que Paris, ville lumière, brille bien moins que Londres !

Voici donc notre sélection des photos de Paris vu de l’espace. 

A noter que la qualité des photos est assez inégale, car certaines sont tirées de films et non pas d’un appareil photo.

 

Paris-vu-de-l'espace

Paris centre de l’Europe – André Kuipers

paris-vu-de-l'espace

De gauche à droite, Paris, la Bretagne, l’Espagne et le Portugal - André Kuipers

paris-vu-de-l'espace

Périphérique parisien

Paris vu de nuit le 6 février 2012 – André Kuipers

Vue satellite de Paris

paris vu du ciel

Vue satellite de Paris – en rouge les espaces verts et forêts

paris depuis l'espace

Paris à droite et Londres à gauche 

Paris avec une aurore boréale en arrière plan – Doug Wheelock

André Kuipers, astronaute et photographe néerlandais, à bord de l’ISS

Paris face cachée 2013, c’est parti !

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Début février se déroulera Paris Face Cachée (1,2 et 3 février) !  Une alternative insolite au tourisme classique. Cet évènement, dont Paris ZigZag est le partenaire, vous propose de découvrir Paris sous un angle unique et décalé !

En présentant, durant trois jours, des expériences dans les lieux les plus originaux de Paris,  vous découvrirez les côtés secrets de la capitale !

Le programme de Paris Face Cachée s’articule autour de trois thématiques :

1. Pénétrer l’Interdit
2. Expérimenter l’Inédit
3. Rencontrer l’Inconnu

Paris Face Cachée c’est une invitation à passer de l’autre côté du miroir. Pour profiter de ce voyage original, le public francilien devra accepter la règle du jeu : choisir une expérience, sans savoir qui l’organise ; le lieu de rendez- vous est tenu secret et n’est dévoilé que sur le billet, après inscription !

Cette année,  15 000 curieux pourront par exemple, suivre l’installation d’une exposition dans grand établissement d’art contemporain, approcher les chevilles ouvrières du plus célèbre des cabarets, plonger dans les entrailles de la cité.  Autant de rendez-vous insolites proposés en exclusivité au grand public pendant 72 heures.

Pour profiter de ce voyage, il vous faudra accepter la règle du jeu : vous choisissez une expérience, sans savoir qui l’organise ni où vous allez. Le lieu de rendez-vous tenu secret afin de conserver le mystère et créer les conditions d’une expérience hors normes, n’est dévoilé que sur le billet, après inscription !

Informations pratiques sur l’évènement

Réservation exclusivement en ligne sur parisfacecachee.fr . Deux dates distinctes d’ouverture de la billetterie sont prévues le 11 janvier et le 23 janvier, avec à chaque fois des expériences différentes.

Attention : le nombre de places par expérience est limité !

Des places supplémentaires pour les fans de @pariszigzag @Paris et @parisfacecachee !

Ces prochaines semaines, suivez assidûment les comptes Twitter @pariszigzag @Paris @parisfacecachée avec le #parisfacecachee !

Ces trois comptes Twitter vous proposeront de gagner des places supplémentaires pour les expériences qui seraient déjà complètes.

 

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Qui était vraiment le fantôme de l’Opéra Garnier ?

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On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier… mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours?

Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l’ incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire,  y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction.

C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Celui ci aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac d’eau présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.

Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.

fantôme-opéra-garnier-légende

Dans l’avant propos voici d’ailleurs ce qu’il y écrit :  ”On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre. Or, j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du Fantôme de l’Opéra ! J’ai fait toucher cette preuve, de la main, à l’administrateur lui-même, et maintenant il m’est indifférent que les journaux racontent qu’on a trouvé là une victime de la commune”.

L’histoire fait alors le tour du monde. Dans son roman, Gaston Leroux parle du mystérieux occupant des souterrains du Palais Garnier. Mais, loin d’avoir inventé cette histoire, l’auteur s’est inspiré dévènements inexpliqués que l’on attribue à Ernest le pianiste dévoré par les flammes.

Le 20 mai 1896, dans les fastes du Palais Garnier, le grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur pendant une représentation du Faust de Gounod. La légende rapporte que ce spectateur était assis à la place numéro 13.

Par la suite, une série de phénomènes étranges accrédite la présence du fantôme : un machiniste est retrouvé pendu, on aurait pu conclure à un suicide, sauf que la corde manque !  Peu après, une danseuse perd la vie après une chute depuis une galerie.

fantôme de l'opéra

Mais, plus étrange encore, une jeune chanteuse, Christine Daaé, soprano, aurait dit avoir rencontré le fameux Fantôme de l’Opéra. Elle deviendra sa favorite, et il lui donnera des cours de chant, en se faisant passer pour l’Ange de la musique. L’amour platonique du fantôme empêchera la jeune femme, par peur, de tomber amoureuse  du vicomte de Chagny.

Dernière anecdote insolite, les directeurs de l’époque étaient contactés par un individu exigeant qu’on lui remette 20 000 francs par mois et qu’on lui réserve  la loge numéro 5 … (une loge toujours visible aujourd’hui à l’Opéra !)

  

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Crédit photo Fantôme de l’Opéra : Edouard Bergé

Les légendes de Paris

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Les légendes de Paris ! À eux seuls, ces mots fascinent et font frémir. Ils fleurent le mystère, le secret et le fantasme. Mais que savons nous les concernant ? Quasiment rien.

Chaque ville a ses mythes et légendes, mais à Paris les légendes font partie intégrante de l’histoire de la ville. En effet, chaque ruelle, quartier ou monument est chargé de mythes et légendes plus ou moins folkloriques.

Fréquemment recyclées et déformées par l’histoire, elles sont cependant arrivées jusqu’à nous et font même le beurre de certains éditeurs.

Découvrez la face cachée de Paris en dix légendes !

1. La légende du barbier et du pâtissier de l’île de la cité

A la fin du 14ème siècle, les pâtés d’un maître pâtissier de l’Île de la Cité comptaient parmi les plus réputés de la capitale. Délicats et savoureux, ils avaient pourtant une recette très singulière ainsi qu’un petit parfum de crime.

2. Le Fantôme de l’Opéra Garnier

On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier. Mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours ?

3. Qui est vraiment l’ange de la Bastille

“Je ne servirai pas !”  Quelques mots suffirent à Dieu pour précipiter la plus belle de ses créatures au fond de l’abîme. Lucifer, le porteur de Lumière, entraîna avec lui un tiers des anges dans sa révolte. L’enfer fut créé pour lui. Découvrez la suite…

4. Le cabaret des assassins

Le Lapin Agile, le doyen des cabarets. Cette auberge de Montmartre, dénommée en 1860 “Au rendez-vous des voleurs” fut même un temps connue sous le nom de Cabaret des Assassins. D’où vient de nom et quels assassins fréquentaient l’établissement ?

5. L’énigme du meurtre de Laetitia Toureaux  dans le métro

Dimanche 16 mai 1937, 18h30.  Laetitia Toureaux, une jeune ouvrière, monte dans une rame Porte de Charenton, au terminus de la ligne 8. Une minute plus tard, six voyageurs montent à la station suivante, Porte Dorée. La jeune femme est seule dans le wagon. Le visage baissé sous son chapeau blanc, elle semble endormie et pourtant …

6. Un crocodile dans les égouts de Paris

Les égoutiers de Paris sont habitués à croiser des rats dans les égouts de Paris. Mais 1984, c’est une rencontre d’une toute autre nature que les pompiers de l’époque ont faite. Au niveau du Pont Neuf, c’est tout simplement un crocodile de près d’un mètre qui les attendait, caché dans l’ombre. Et après avoir attrapé la bête, des spécialistes ont donné leur verdict, il s’agissait d’un crocodile du Nil.

7. Les stations fantômes du métro de Paris

Saviez-vous qu’il Il existe des stations que l’on nomme “stations fantômes” ? En effet, celles ci ont été fermées ou elles n’ont jamais vu le jour … et  certaines ne possèdent ni entrée, ni sortie ! Découvrez où se situe ses stations fantômes à Paris.

8. Les mystères de catacombes de Paris

Si les Parisiens savent que leur ville est un gruyère, beaucoup préfèrent l’occulter. Mais pourtant notre capitale est posée sur près de 350 kilomètres de galeries souterraines, telle une immense ville sur pilotis. Entrez dans le monde fascinant des catacombes de Paris.

9. La légende du ferronnier Biscornet et des portes du diable

Joli légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception des arabesques des portes latérales de Notre Dame au 13ème siècle. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir.

10. La Cour des Miracles

On se représente aujourd’hui l’expression “Cour des Miracles” comme un lieu unique à Paris ayant été mise en lumière par Victor Hugo, dans son roman Notre Dame de Paris.  Il y décrivait la cour des miracles comme un Pandémonium, une véritable “verrue à la face de Paris”.

***

**Pour découvrir toutes ces légendes et beaucoup d’autres,  rejoignez nous aux visites guidées de Paris**

Pour vous inscrire, c’est ici.

Paris-secret

Crédit photo des légendes de Paris : Anthony Gelot (photo couverture) et Alain Wallior (photo article)


Adresses mythiques du Paris littéraire

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Finalement les plus grands peintres, poètes, penseurs, écrivains de ces derniers siècles étaient comme tout le monde ou presque. Ils se retrouvaient dans des bars ou cafés et y refaisaient le monde des heures durant. Entre nuages de fumée et vapeurs d’alcool, ils échangeaient, débattaient, s’amusaient ou s’affrontaient dans des adresses parisiennes transformées en quartier général.

Quelle que soit l’époque, des Rousseau, Verlaine, Sartre, Cocteau, Picasso ou autre Hemingway squattaient jusque tard dans la nuit certains comptoirs ou terrasses de bistrots parisiens faisant rentrer ces adresses dans la légende. Petit tour d’horizon de quelques adresses mythiques du Paris Littéraire et artistique.
D’ailleurs, sachez qu’au travers de notre visite guidée de Saint Germain des Prés et notre visite guidée de Montmartre, nous évoquons et passons par certains de ces lieux mythiques.

hemingway a paris
Hemingway et ses amis dans un café parisien
 

sartre beauvoir flore
Sartre et Simone de Beauvoir au Café de Flore
 

sartre beauvoir vian paris
Sartre, Vian et Beauvoir refont le monde
 

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Paul Verlaine au Procope
 

picasso modigliani devant la rotonde
Modigliani, Picasso et Salmon immortalisés par Jean Cocteau sortant de la rotonde en 1916

La Closerie des Lilas
Ancien simple relais de poste sur la route de Fontainebleau, la Closerie des Lilas est devenue le premier café qui a donné la réputation artistique du quartier de Montparnasse. Dès le 19ème siècle Emile Zola y établit son quartier général avec ses amis Paul Cézanne ou Théophile Gautier. Au 20ème siècle, Paul Verlaine et Guillaume Apollinaire ont participé à la légende du lieu en se réunissant tous les mardis avec d’autres hommes de lettres de l’époque pour débattre, échanger et déclamer des poèmes. Les américains fuyant la prohibition, s’y installaient également pour boire en toute tranquillité et refaire le monde comme Ernest Hemingway, Scott Fitzgerald ou Henry Miller. D’autres grands noms s’y retrouvaient aussi comme Oscar Wilde, Samuel Beckett ou encore Jean Paul Sartre. Bref vous l’aurez compris, la Closerie des Lilas est l’un des lieux de la littérature et de la poésie les plus légendaires de Paris.

171 Boulevard du Montparnasse
Métro Raspail ou Vavin

closerie des lilas

Le Café de Flore
Véritable institution de St Germain des Prés où on s’y installe plus pour être vu qu’autre chose, le Flore a accueilli au 20ème siècle les plus grands noms de la littérature. Le mythique couple Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir y restaient près de 8 heures par jour. Pour la petite anecdote, ils y restaient car cela leur permettait d’être chauffé pour le prix d’un café grâce au grand poêle de l’établissement.
Albert Camus, Boris Vian ou Jacques Prévert y venaient également pour participer aux débats autour des courants existentialistes ou progressistes. Difficile de parler du Flore sans évoquer son voisin les Deux Magots où les artistes venaient aussi en nombre, et jonglaient entre les deux établissements.

172 Boulevard Saint-Germain 75006
Métro Saint Germain des Prés

cafe de flore

Le Café de la Paix
Le Café de la Paix situé Place de l’Opéra ouvre en 1862. C’est l’inauguration de l’Opéra Garnier qui va lui donner une nouvelle dimension, aidé par l’aménagement de l’avenue de l’Opéra en 1875. Parmi ses illustres habitués on notera a Émile Zola, Guy de Maupassant, Oscar Wilde, Marcel Proust, André Gide et l’incontournable Ernest Hemingway.

café de la paix

Le Procope
Souvent présenté comme le plus ancien café de Paris (ce qui d’ailleurs est plus ou moins vrai), c’est au siècle des Lumières que le Procope connut la plus forte concentration des grands penseurs. Voltaire, Diderot, Rousseau rien que ceux-là s’y retrouvaient autour d’un café ou d’une glace. Au 19ème siècle, Paul Verlaine, Victor Hugo, Alfred de Musset, ou Honoré de Balzac l’ont fréquenté régulièrement. Aujourd’hui, c’est l’un des emblèmes de Paris où les touristes se pressent pour une pause dans ce décor plutôt atypique pour un café parisien.

13 Rue Ancienne Comédie, 75006
Métro Odéon

procope paris

La Rotonde
La Rotonde a permis au même titre que la Closerie des Lilas de faire migrer certains peintres du quartier de Montmartre vers celui de Montparnasse. Plus tard ce sera au tour de Guillaume Apollinaire dans les années 10/20 d’en devenir l’un de ses illustres habitués. On y verra également Amedo Modigliani attablé avec Blaise Cendrars. Les surréalistes, fans de zinc parisien y défileront également comme André Breton, Louis Aragon, Jacques Prévert et Raymond Queneau. Hemingway (souvent cité dans cet article !) aimait également s’y poser. D’ailleurs dans “Le soleil se lève aussi”, paru en 1949, il écrit: « Le taxi s’arrêta en face de la Rotonde. Quel que soit le café de Montparnasse où vous demandiez à un chauffeur de la rive droite de vous conduire, il vous conduira toujours à la Rotonde ». Les incontournables expatriés Francis Scott Fitzgerald et Henri Miller s’y retrouvent aussi. Bref, vous l’avez compris il s’agit d’une adresse incontournable quand on parle du Paris artistique !

105 Boulevard Montparnasse 75006
Métro Vavin

la rotonde paris

La tragédie de l’homme oiseau de la tour Eiffel

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C’était 100 ans avant l’exploit de Felix Baumgartner…  en février 1912.  La tour Eiffel est alors le théâtre d’un tragique accident, conduisant à la mort de Frantz Reichelt alors âgé de 33 ans.

En effet, celui-ci avait le projet fou de se jeter du premier étage de la Dame de fer  afin de tester son invention, un costume parachute. Mais dès le début de l’expérience, les difficultés s’accumulent. Les premiers tests, réalisés avec des mannequins, sont une véritable catastrophe puisque tous finirent écrasés au sol.

Le 4 février à 7h00 du matin et avec une température de 0°, Frantz arrive au pied de la tour Eiffel. À 8 h00, et après une quarantaine de secondes d’hésitation, Reichelt saute du premier étage, haut de 57 mètres. Malheureusement, son parachute ne s’ouvre pas et il tombe alors en chute libre avant de s’écraser sur le sol gelé au pied de la tour Eiffel.

Ce qui devait être son jour de gloire s’est transformé en drame.

Son invention se basait sur une combinaison en toile caoutchoutée, munie d’ailes, calquant son modèle sur la physionomie des chauves-souris.

 La scène, filmée, constitue un document saisissant.

 

 

 

 

Théâtre Chochotte : Oh my god !

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Le théâtre Chochotte.

Derrière sa façade discrète, rien ne laisse présager que se cache le meilleur des spectacles érotiques de la capitale.

Dans une ambiance de boudoir, ce théâtre de poche est un lieu confidentiel qui propose un spectacle érotique dans la tradition française de la galanterie et du libertinage.

Le Chochotte est donc un théâtre insolite, magnétique et étrange. Dès l’entrée, on change de monde pour ce retrouver dans un univers de vieux théâtre des années 1920. Mais c’est à la cave que tous se passe…

Dans une décoration “velours et froufrous”, vous vous laisserez envoûter par ces filles sublimes et provocatrices qui aiment  improviser, avec plus ou moins de talent, leurs représentations.

A l’opposé des clubs de striptease pour “enterrement de vie de jeune garçon beauf”, l’endroit joue la carte de la proximité du burlesque et du décalage total. On retrouve également une certaine forme d’amateurisme qui fait le charme de cette adresse. Ici, pas de robot, le regard vide, exécutant un show millimétré.

 

theatre-chochotte-paris
 

On rencontre ici tous types de faunes : vieux libidineux,  jeunes BCBG, hommes d’affaires, couples en quête de sensations… pas de profil type et une moyenne d’âge jeune. On pourrait penser que l’ambiance est glauque mais au contraire, c’est plutôt bon enfant.

Dernier point important, le théâtre ne possède pas de bar, il n’y donc pas d’arnaque comme à Pigalle. Vous ne vous retrouverez pas en interdit bancaire le lendemain de votre escapade !

 

 

 

Coté pratique
Théâtre Chochotte

34 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris
métro Saint Michel ou Odéon
Tel :  01 43 54 97 82

Ouvert du lundi au samedi de 12H30 a 00H30

Prix de l’entrée du Chochotte
- 55 euros  pour les hommes
- 30 euros pour les femmes
- 85 euros pour les couples

 

Le secret de Saint-Sulpice

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Considéré, il y a peu comme une église disgracieuse, Saint-Sulpice a longtemps souffert du désamour des parisiens et des touristes.

Fragilisé par le temps, l’oxydation et la pollution, l’édifice a subi en 2011 une restauration pharaonique ayant coûté près de 28 millions d’euros. Cette cure de jouvence a redonné ses lettres de noblesse à l’église.

Mais paradoxalement, c’est surtout le coup de projecteur donné en 2003 par le  ”Da Vinci Code” qui a fait redécouvrir Saint-Sulpice à de nombreuses personnes. Cependant, contrairement à ce que le roman explique, le méridien visible à Saint-Sulpice ne se confond pas avec le méridien de Paris, et il n’a jamais servi à déterminer la longitude d’un point du globe terrestre. Le véritable méridien de Paris est le méridien passant par le centre de l’Observatoire de Paris.

Gnomon-Méridien-de-Paris

Quoi qu’il en soit, il est exact que Saint-Sulpice abrite un élément insolite en son sein : un gnomon du 18 ème siècle. Mais qu’est-ce  qu’un gnomon ?

 “Gnomon” est un mot grec qui signifie “moyen de savoir”. Il s’agit en réalité d’un simple outil de mesure installé à Saint-Sulpice en 1727, permettant à l’époque de déterminer la date précise de Pâques (à la pleine lune suivant l’équinoxe de printemps).  L’ésotérisme n’y avait donc aucune part.

Les travaux firent ériger dans le bras nord du transept de l’église, un obélisque en marbre blanc de 10,72 m de hauteur. Au pied de cet obélisque, on fit tracer une méridienne matérialisée par une réglette de laiton incrustée dans le dallage de l’église. On plaça également dans le vitrail du transept sud une lentille placée à une hauteur de 24,54 m.

Ci dessous voici un schéma (en anglais) qui explique bien le fonctionnement de cet outil astronomique porche du cadran solaire. Les rayons du soleil concentrés par la lentille viennent frapper l’obélisque ou la ligne de laiton  au sol. C’est à partir de là que l’on mesurait les solstices d’été et d’hiver ainsi que les équinoxes* de mars et de septembre marquant respectivement le début du printemps et de l’automne.

(*) équinoxe = lorsque le jour et la nuit ont une durée identique

Gnomon-Saint-Sulpice
Crédit Photo Saint-Sulpice : Rater

Gagnez une soirée exceptionnelle à Paris

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Cette semaine, Paris ZigZag en partenariat avec Google + vous fait gagner une soirée exceptionnelle sur le thème du cocktail.
Les gagnants se retrouveront le 16 mai autour du bar de l’Hôtel W à Opéra pour un atelier pas comme les autres. Vous choisirez vos ingrédients et Aurélie, bartender experte et passionnée vous accompagnera dans la préparation de votre cocktail personnalisé !

Vous dégusterez votre création en l’accompagnant d’assiettes d’amuse gueule du chef Sergi Arola.

Pour participer à notre concours:

1/ Rendez-vous sur Google+ Local. Vous devez être inscrit sur Google+ pour y accéder. Si vous n’avez pas de compte Google+, créez-le en quelques minutes en cliquant ici.
Vous retrouverez sur Google+ Local les adresses de bars, restaurants, clubs et cinémas parisiens pour lesquels vous pouvez laisser des avis.

2/ Recherchez un bar ou restaurant que vous connaissez à Paris, notez-le, rédigez un avis dessus et enregistrez-le.

3/ Après avoir cliqué sur “Publier”, partagez votre avis en mode public en mettant le hashtag #pariszigzag dans le commentaire du post (et non dans l’avis) ! Regardez la capture d’écran ci-dessous si vous avez un doute.
ATTENTION, si vous n’écrivez pas ce code: #pariszigzag dans le commentaire du post, votre participation ne sera pas comptabilisée. Seuls ceux ayant rédigé plus de 10 avis participeront à l’atelier cocktails et les meilleurs seront conviés en priorité. 3 gagnants pourront participer en invitant un +1 !
Une question sur le concours ? Ecrivez-nous sur contact@pariszigzag.com

Les secrets de Paris

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Chaque mois Paris ZigZag et le magazine l’Express réalisent un sujet sur le Paris secret !

Du sexe de Paris aux légendes diaboliques de Notre Dame de Paris, plongez au cœur du Paris secret.

Voici donc 7  reportages qui vous ferons découvrir Paris différemment !

 
 
 

Les secrets romantiques du Parc Monceau

Les 850 ans de Notre-Dame de Paris: les légendes diaboliques de la cathédrale

Pourquoi y a-t-il des cadenas sur le Pont des Arts?

La place Dauphine ressemble au sexe de Paris

Les petites histoires de la rue Mouffetard

Les secrets de la place des abbesses

Lipp, Flore et Deux Magots: visite de trois cafés parisiens mythiques

 

Crédits vidéos “Paris secret” : Express et Paris ZigZag
Crédit photo “Paris secret”: Fabio Fabu Costa 

Gagnez une balade en Segway

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Paris ZigZag vous fait gagner une nouvelle soirée d’exception dans Paris. Après la soirée atelier cocktail, nous vous proposons cette fois de gagner une balade Paris by night en Segway.

10 gagnants auront la chance de redécouvrir la Ville Lumière aux commandes de ce gyropode.

 
 

Pour jouer rien de plus simple:

1/ Ouvrez ce formulaire et saisissez votre Email, le lien vers votre profil Google+ (l’URL de votre profil) et cliquez sur “Je participe”
2/ Rendez-vous sur Google+ Local et laissez des avis sur vos lieux favoris (bars, restaurants, cinémas etc…).

Ceux qui auront écrit le plus d’avis remporteront le concours et cette fameuse soirée !

La soirée aura lieu le mercredi 12 juin et vous avez jusqu’au 9 juin pour jouer, alors à vos claviers !

Paris ZigZag et Google rejettent toute responsabilité en cas d’accident.


Les plus belles œuvres Street Art 2013

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Le street art est aujourd’hui l’un des mouvements artistiques les plus intéressants et fascinants qui soient.

Et là, pas besoin de discours, les œuvres parlent d’elles-mêmes. En témoigne cette sélection  des plus belles œuvres Street Art du moment sur Paris.

Éphémères par nature, ces œuvres pourraient disparaître rapidement. Alors si vous êtes fans, c’est le moment d’en profiter.

Dans cette sélection, vous y trouverez pêle-mêle des œuvres d’artistes étrangers et de petits frenchies.

Stars ou figures montantes du street art parisien voici les artistes qui proposent des œuvres visibles en 2013 dans les rues de Paris :   Jef Aérosol, Mr Chat, Mygalo, Ender, Obey, Invader, Jana und Js, Seth, David Walker, C215, Jérôme Mesnager ou encore Inti.

 

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street-art-paris

Ender - rue des Cascades – Paris 75020

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Seth – rue Julienne – Paris 75013

street-art-paris

David Walker – rue Scarron – Paris 75011

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Jérôme Mesnager- rue Ménilmontant – Paris 75020

meilleur du street art paris

Mr Chat – BHV (Bazar de l’Hôtel de Ville)- Paris – 75004

street-art-paris

Inti -129 Avenue D’Italie- Paris 75013

Street Art Paris

Obey – Boulevard Vincent-Auriol – Paris 75013

plus beau street art paris

Jana und Js - rue Jeanne D’Arc – Paris 75013

top-street-art-paris

C215 – Angle rues Nationale et Auriol – Paris 75013

Space-Invader-Paris

Space Invader – Métro Parmentier – Paris 75011

Jef-Aerosol – Place Stravinsky – 75004

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-Article réalisé en collaboration avec Christophe Legros de Street Art Paris (vous pouvez suivre sa page via ce lien)
-Crédit Photo Street Art :  Christophe Legros
-Photo couverture : Mygalo

-Si vous souhaitez ajouter des photos à cet article, contactez nous sur contact@pariszigzag.com

Street art à Paris

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Certes Paris n’est pas Berlin en terme d’art contemporain mais les choses avancent.

Le service anti-tags de la ville de Paris a été sensibilisé à la question et désormais les agents municipaux font la différence entre des tags qui dégradent l’espace publique et ceux qui ont une véritable portée artistique.

Voici en vrac quelques œuvres de street art qui aujourd’hui n’existent plus pour la majeur partie …

Pour découvrir le meilleur du street art à Paris aujourd’hui cliquez c’est par ici !

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graffiti-paris
David Walker
street art
Aurelynx
les plus beaux graffitis et tag de Paris
Women are Heroes – JR Artist – Ile Saint Louis

Jef Aerosol
Paris Secret – Jef Aerosol - place Igor-Stravinsky – 75004

Harry James Harry James – 24 rue d’Alibert

Miss Tic Paris
Miss Tic
Street Arts Paris
Space Invaders
Piscine Molitor
Graffitis Piscine Molitor
 Paul Bloas canal saint martin
Alex le héros d’Orange Mécanique -Les titans de Papier – Paul Bloas – Canal Saint Martin

konny

Konny

harry james

Harry James

Ender

C215 Paris

C215

Street Art Paris
Dépôt RATP – Rue des Pyrénées 75020 – Collectif Haut En Couleur  
Banksy Paris 
This is not a photo opportunity” – Banksy 

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C’est le côté off de la galerie parisienne d’art contemporain.

1. Pour les plus connus d’entre eux on compte Mr A. Vous avez déjà croisé sa silhouette sur des boites à lettres jaune de la poste.

2. Plus classique dans l’univers du tag il y a “o’clock” un tagger qui fit fureur dans les années 90 Des tags nichés un peu partout avec la notion du temps qui passe, on pouvait voir un de ses tags sur la ligne 6 lors du passage en aérien entre la station quai de la gare et Chevaleret.

3. Plus mystique, il y a invaders, en référence du célèbre jeu des années 80, un artiste colle un peu partout dans la capitale parisienne des pièces de faïence qui rappelle de petit vaisseaux Ovni avançant par rangée.

Côté galerie contemporaine à ciel ouvert à Paris nous avons plusieurs œuvres qui se disputent le pavé

1. Le kiosque des Noctambules : juste en face de la comédie française ce kiosque est en faite une bouche de métro. Juste à côté il y a un café très sympa pour prendre un verre et généralement des musiciens de rue jouent de la musique classique sur cette petite place.

2. Le module des quais de scène : un module évolue au rythme des souffles du vent. Il se trouve entre la Seine et le jardin des plantes non loin d’une station Batobus de la RATP. Après avoir contemplé cette œuvre d’art hypnotique vous pourrez aller vous initier, pendant la belle saison, aux joies de la Salsa / tango dans les petites arènes qui bordent la scène.

3. Le module de Calder : “spirale” C’est dans les jardins du siège de l’UNESCO, dans le 7ème arrondissement de Paris que vous trouverez le module d’Alexander Calder, célèbre artiste pour être reconnu comme le maître de la conception modulaire.

Qui était vraiment le fantôme de l’Opéra Garnier ?

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On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier… mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours?

Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l’ incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire,  y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction.

C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Celui ci aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac d’eau présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.

Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.

fantôme-opéra-garnier-légende

Dans l’avant propos voici d’ailleurs ce qu’il y écrit :  ”On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre. Or, j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du Fantôme de l’Opéra ! J’ai fait toucher cette preuve, de la main, à l’administrateur lui-même, et maintenant il m’est indifférent que les journaux racontent qu’on a trouvé là une victime de la commune”.

L’histoire fait alors le tour du monde. Dans son roman, Gaston Leroux parle du mystérieux occupant des souterrains du Palais Garnier. Mais, loin d’avoir inventé cette histoire, l’auteur s’est inspiré dévènements inexpliqués que l’on attribue à Ernest le pianiste dévoré par les flammes.

Le 20 mai 1896, dans les fastes du Palais Garnier, le grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur pendant une représentation du Faust de Gounod. La légende rapporte que ce spectateur était assis à la place numéro 13.

Par la suite, une série de phénomènes étranges accrédite la présence du fantôme : un machiniste est retrouvé pendu, on aurait pu conclure à un suicide, sauf que la corde manque !  Peu après, une danseuse perd la vie après une chute depuis une galerie.

fantôme de l'opéra

Mais, plus étrange encore, une jeune chanteuse, Christine Daaé, soprano, aurait dit avoir rencontré le fameux Fantôme de l’Opéra. Elle deviendra sa favorite, et il lui donnera des cours de chant, en se faisant passer pour l’Ange de la musique. L’amour platonique du fantôme empêchera la jeune femme, par peur, de tomber amoureuse  du vicomte de Chagny.

Dernière anecdote insolite, les directeurs de l’époque étaient contactés par un individu exigeant qu’on lui remette 20 000 francs par mois et qu’on lui réserve  la loge numéro 5 … (une loge toujours visible aujourd’hui à l’Opéra !)

  

fantôme-opéra-histoire

Crédit photo Fantôme de l’Opéra : Edouard Bergé

Paris en ballon

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Au cœur du parc André Citroën, un étrange ballon monte et descend dans le ciel de Paris.

Sachez que cette montgolfière a deux missions.

La première c’est d’analyser la qualité de l’air parisien. D’ailleurs, c’est comme les drapeaux sur nos plages, il change de couleur en fonction de la pollution (vert, orange, rouge si il est bon, médiocre, mauvais).

Ensuite, ce ballon propose aux visiteurs de monter à bord et de découvrir Paris vraiment autrement à 150m du sol, franchement impressionnant.

Plus de 500 000 amoureux de Paris et d’altitude ont déjà tenté l’expérience.

Des montées sont organisées toutes les 20 minutes environ tous les jours de 9h à une demi-heure avant la fermeture du parc (21h30 l’été, 17h30 l’automne).

Comptez 12€ pour un adulte et 6€ pour les 3/11 ans.

Gratuit pour les jeunes parisiens de moins de 12 ans sur présentation de justificatif de domicile et d’âge. Un adulte = deux enfants gratuits maximum.

Attention, la météo peut conduire à l’annulation de vols certains jours, appelez avant au 01 44 26 20 00 pour ne pas être déçu.

Côté Pratique 
Ballon Air Paris
Parc André Citroën 75015
Métro : Javel ou Balard ou RER C : Javel ou Boulevard Victor
Tel 01 44 26 20 00

Ces projets architecturaux qui vont changer le visage de Paris

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Paris, une belle endormie?

Pas si sûr. La capitale prépare en toute discrétion un grand nombre de projets d’envergure très audacieux sur le plan architectural.

Infrastructures sportives ou culturelles, réhabilitation d’espaces publics, centres commerciaux ou immeubles de bureaux, la modernisation de l’intra muros est bien en cours et pourrait surprendre ceux qui pensent que la Ville Lumière se muséifie. Petit tour d’horizon des projets les plus emblématiques.

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La Fondation Louis Vuitton

La Fondation Vuitton de l’architecte Frank Gehry sera le nouveau lieu consacré à la création et à l’art contemporain des XXe et XXIe siècles. Voulue par Bernard Arnault, PDG du groupe français LVMH, qui en assure la totalité du financement (100 millions d’euros) elle sera située dans le Bois de Boulogne, adossée au Jardin d’Acclimatation. Une architecture unique et tout en transparence qui fait l’unanimité, le bâtiment se dessine sous la forme d’un nuage ou d’un bateau de 40 sur 150m aux courbes déstructurées, avec le verre comme principal élément extérieur. Des espaces d’exposition, onze galeries et un auditorium pour une programmation qui reste encore confidentielle, mais l’on peut imaginer que le groupe de luxe y installera sa collection d’art contemporain. Des jardins suspendus sont également prévus sur les toits et offriront une vue imprenable sur Paris et La Défense. Livraison prévue en 2014.

Le Philharmonie de Paris

Au cœur du Parc de la Villette, porte de Pantin, se construit actuellement ce qui sera le plus grand auditorium de France dédié à la musique ainsi que la future résidence de l’orchestre de Paris : le Philharmonie de Jean Nouvel. Déjà à l’origine de plusieurs monuments parisiens comme l’Institut du Monde Arabe ou le Musée du Quai Branly, l’architecte star reconnaît qu’il s’agit là du projet le plus prestigieux de sa carrière. Mais le prestige a un coût : avec un budget s’élevant à 387 millions d’euros, le Philharmonie de Paris sera l’une des salles de concert les plus chères du monde. Le chantier a d’ailleurs connu des débuts difficiles, avec retards et rallonges financières successives (le budget initial s’élevait à 200 millions d’euros). Ayant pour ambition de redynamiser le 19ème arrondissement et hisser la capitale au rang de Londres ou Berlin sur la scène de la musique classique, l’ambitieux monument se veut aussi être une œuvre majeure d’architecture moderne. La forme : un vaisseau futuriste d’aluminium tout en angles d’une hauteur de 50m, soit l’équivalent de l’Arc de Triomphe. La toiture se verra dotée d’un espace de promenade et un écran géant de 60m de hauteur, visible depuis le périphérique, affichera la programmation. A l’intérieur, un auditorium de 2400 places prévu pour 250 concerts par an, huit salles de répétitions et un espace d’exposition dédié au Jazz et à la world music. Ouverture prévue pour 2015.

Rénovation des Halles

Infrastructures vieillissantes, couloirs quasi insalubres, les Halles méritaient vraiment ce coup de frais. A la fin de l’année le chantier qui inclut la construction de la Canopée et la rénovation de la gare sera enfin terminé pour une mise en service début 2014. De quoi redorer l’image bien dégradée de la plus grande station de transports en communs de l’agglomération et premier centre commercial de la capitale. Sur 25000 m2, une gigantesque structure de verre ondoyante, qui tient son nom à la partie supérieure des forêts, servira donc de nouveau toit et laissera filtrer la lumière pour un centre commercial aux axes de circulation complètement repensés. Sur ses 4 hectares, le jardin des Halles sera lui aussi remodelé avec des reboisements, un aménagement par gradins successifs et de nouvelles aires de jeux pour enfants. Les architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti ont tablé sur un budget total à 802 millions d’euros, somme qui inclut également la rénovation de la gare RER : le hall gagnera 50% d’espace en plus et de nouveaux accès à la station seront ainsi créés, de même que les correspondances entre lignes repensées.

Rénovation des la Place de la République

Impersonnel carrefour, souvent embouteillé, la place de la République était jusqu’ici un endroit que l’on avait plutôt tendance à fuir. En travaux depuis un an et demi, elle montrera son nouveau visage lors de son inauguration ce dimanche 16 juin pour devenir le nouveau lieu de promenade des parisiens. Le projet de rénovation de l’agence TVK de Pierre-Alain Trevelo et d’Antoine Viger-Kolher accorde 50 % d’espace supplémentaire aux piétons, avec une esplanade arborée reliée à un côté de la place. L’endroit sera parsemé de fauteuils, chaises et tables mis à la disposition de tous ainsi que d’un miroir d’eau qui pourra diffuser jets et brumisateurs les jours les plus chauds. Mais la pièce maîtresse de la nouvelle place sera sans conteste le café « Monde et Média » dont l’ouverture est prévue pour le 13 juillet. Dans un nouveau pavillon de plein pied, il offrira chaque jour de 7h à 2h du matin un accès permanent aux médias et à l’information. Avec sa carte très abordable et sa capacité de 80 couverts, le lieu risque d’être prisé cet été.

Tours Duo

C’est l’un des derniers projets à s’inscrire dans l’aménagement du quartier Paris Rive Gauche, les Tours Duo de Jean Nouvel seront situées entre les rails de la gare d’Austerlitz, la Seine et le boulevard périphérique, à la limite d’Ivry-sur-Seine. Encore peu d’informations sur le projet, il s’agit de deux tours en verre inclinées et asymétriques de 175 et 115m de haut qui comporteront bureaux, commerces, logements, un auditorium et un hôtel. Cette construction est rendue possible grâce à un changement des règlements municipaux sur les bâtiments construits adopté en 2010 qui imposait jusque là une hauteur maximale de 37m. Les travaux devraient commencer début 2014 pour une livraison prévue entre 2018 et 2020 et un budget compris entre 500 et 600 millions d’euros.

La Tour Triangle

C’est l’un des projets architecturaux les plus controversés de la mandature Delanoë, la Tour Triangle culminera à 180m de haut dans le Parc de Exposition de la Porte de Versailles. Le groupe Unibail-Rondamco table sur un budget de 500 millions d’euros pour la seule tour qui sera pièce maîtresse d’un parc des expositions totalement rénové. Sur 42 étages ce gratte-ciel, l’un des premiers en France à être soumis à la réglementation issue de la loi du Grenelle II de l’environnement, sera traversée de part et d’autre d’allée piétonnes et sera doté d’un atrium, d’un hôtel, de commerces de deux belvédères avec vue panoramique sur l’agglomération. Malgré ces belles promesses, plus d’un parisien sur deux s’est récemment prononcé contre sa construction dans un sondage publié par BVA et un certain nombre d’habitants hostiles contestent le projet depuis son annonce et se sont ainsi réunis en un collectif contre la Tour. La candidate UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a même déclaré être opposée à ce projet soutenu par son adversaire Anne Hidalgo, le qualifiant de « nouvelle Tour Montparnasse ». Bien que plusieurs recours aient été déposés les travaux devraient bien commencer cet été pour une livraison prévue en 2017. En tout cas le sujet très sensible de la construction des tours dans Paris intra-muros devrait bien être l’un des thèmes de la campagne municipale de 2014.

Aménagement de la ZAC Clichy-Batignolles et nouvelle cité judiciaire

Sur une superficie de 54 hectares, la zone Clichy-Batignolles qui correspond aux anciennes friches SNCF du 17e arrondissement, est l’une des plus grandes opérations d’aménagement public engagée à Paris. Le programme comprend la construction de 3400 logements, près de 150 000m2 de locaux d’entreprise, des commerces et la rénovation du Parc Martin Luther-King. Ce nouveau quartier sera également un nœud de connexions, grâce à un réseau de transports renforcé et l’arrivée en 2017 de la ligne 14 du métro qui sera prolongée pour l’occasion aux stations Pont Cardinet et Porte de Clichy. Mais le projet le plus emblématique est sans nul doute la nouvelle cité judiciaire qui abritera l’ensemble des services du tribunal de grande instance de Paris et le tribunal de police : une tour de 160m composée d’un socle transparent surmonté de trois modules vitrés et séparés par des jardins suspendus. Le bâtiment conçu par l’architecte Renzo Piano, déjà à l’origine du centre Pompidou à Paris, pourrait atteindre le milliard d’euros de budget. Les travaux démarreront au mois de juin pour une ouverture prévue en 2017.

Rénovation du 1er étage de la Tour Eiffel

La Dame de Fer se refait une beauté : en effet le premier étage, de loin le moins aimé des visiteurs, se voit dédié un projet ambitieux destiné à accueillir plus de touristes. Outre le réaménagement des pavillons Gustave Eiffel et Ferrié, l’étage sera repensé pour devenir un espace de détente de fin de visite, consacré aux services, à l’observation du monument et à la découverte de son histoire. Une partie du sol opaque du centre de la tour sera remplacé par plancher de verre de 1,5m de large terminant sur des garde-fous également vitrés qui donneront aux visiteurs l’expérience du vide à 57m de hauteur. Un lifting à 25 millions d’euros que le public pourra contempler à partir de mi-2014.
Par ailleurs une dizaine d’équipes va plancher sur une nouvelle mise en lumière événementielle qui pourrait succéder à l’actuel scintillement des 20.000 lampes à éclat, déclenché cinq minutes à heure fixe chaque nuit. Le système actuel qui suscite l’engouement des parisiens ne peut tenir encore plus que 2 ans, la nécessité de le renouveler et d’innover sans décevoir sera une opération délicate. 4 millions d’euros sont prévus pour cela avec une mise en service probable en 2014.
Enfin les billetteries installées aux quatre pieds de la tour Eiffel pourraient bien être sur le point de disparaître. La Mairie, qui considère que les espaces d’accueil ne sont pas dignes de la grandeur du site, souhaiterait améliorer les conditions de visite et a lancé une étude technique et financière pour « l’aménagement de l’accès et des sous-sols » du monument. La municipalité envisage donc de creuser un hall d’accueil sur un niveau, où l’on trouverait un guichet unique, magasins de souvenirs, restaurants et un musée. Mais le projet étant toujours à l’étude, aucun engagement concret n’a encore été pris.

La Samaritaine revisitée

Fermé en juillet 2005 pour vétusté, le grand magasin du 1er arrondissement, propriété du groupe LVMH, prépare sa mue. Equipements mixtes dans les différents espaces : bureaux, commerces, crèche, logements sociaux et un hôtel de luxe face à la Seine dans l’immeuble Art déco de Henri Sauvage dont l’ambition du 1er groupe de luxe est d’en faire le plus bel hôtel urbain du monde. L’ouverture initialement prévue en 2015 sera retardée de un ou deux ans selon un responsable de LVMH. En cause : les recours d’associations de riverains pour la sauvegarde du patrimoine. Cette opération de 450 millions d’euros est entièrement financée par le groupe LVMH, propriétaire des bâtiments et maître d’ouvrage.

Des berges de Seine bucoliques

Le projet de réaménagement des quais de Seine avait fait parler de lui l’an dernier avec une polémique qui portait sur la circulation automobile. Mais le nouvel espace public dédié à la promenade et à la détente voulu par la Mairie de Paris verra bien le jour et concernera surtout la rive gauche, où le trafic automobile est déjà fermé sur 2,3 km depuis janvier dernier. A la place, de nouveaux équipements publics doivent voir le jour: des terrains de sport, un skate-parc ou encore un jardin flottant qui prendra place au port du Gros Caillou et proposera un lieu d’observation unique. La culée du Pont Alexandre III accueillera un restaurant culturel, et quatre nouvelles péniches seront amarrées. Un escalier-gradin devant le Musée d’Orsay, à la fois ouvrage d’art et ouvrage de franchissement piétonnier, facilitera l’accès entre le musée et la bordure du quai : des marches et paliers revêtus d’un platelage de bois qui servira de structure événementielle avec une vue imprenable sur la Seine. Budget de l’opération: 35 millions d’euros.

Rénovation du stade Jean Bouin

Avec ses faux airs de Nid d’oiseau, nom du stade olympique de Pékin construit pour les JO de 2008, le nouveau Jean Bouin rénové offrira à Paris son premier stade entièrement dédié au rugby. Situé porte d’Auteuil tout contre le Parc des Princes, cet équipement, construit en 1925, accueille notamment les matches de rugby du Stade Français Paris. La rénovation d’un budget de près de 160 millions d’euros, prévoit une enceinte de 20000 places, soit le double de la capacité d’accueil initiale. L’architecte Rudy Riciotti a imaginé une couverture faite de 3560 panneaux structurels en béton, tous différents, qui filtrent les lumières et donne cet aspect atypique et résolument moderne. Inauguration prévue pour le 31 août prochain.

Le « Pentagone français »

Il s’agit là de la plus grande construction d’un bâtiment public depuis 20 ans. Pour un budget de 145 millions d’euros, le nouveau ministère de la défense à Balard rassemblera en un seul bâtiment l’ensemble des corps de l’armée, ce qui lui vaut déjà son surnom de « Pentagone français ». Le long des boulevards des Maréchaux, entre le pont de Garigliano et la place Balard, dans le 15e arrondissement de Paris, cette structure futuriste noire et blanche oscillera entre opacité et transparence. Il accueillera sur 16,5 hectares 10000 militaires et 5000 civils. Deux pôles de restauration, trois crèches et une piscine ouverte aux habitants du 15ème sont également prévus. Ouverture pour 2015.

Centre commercial Beaugrenelle

Le quartier Beaugrenelle dans le 15e arrondissement, symbole de l’architecture sur dalle vieillissante des années 70, va bientôt retrouver un nouveau souffle avec la construction d’un centre commercial très moderne. Imaginés par Valode & Pistre, deux îlots de 4 à 5 niveaux chacun reliés par une passerelle de verre au niveau 3 à 31m de hauteur. Emblème du futur centre commercial elle offrira un panorama unique sur la Seine. Avec ses 120 commerces, 10 restaurants, son cinéma et ses 45000m2, le Beaugrenelle version XXIe siècle va devenir le troisième centre commercial de la capitale derrière les Halles et Italie 2. Des travaux de voirie accompagneront la restructuration commerciale avec des zones de circulation douce et des aires piétonnes. De plus sa toiture qui vient récemment d’être végétalisée sur une surface de 6800m2 sera un nouvel espace entièrement dédié à la biodiversité qui servira de refuge aux oiseaux. Six ruches seront également installées. Ouverture prévue à la rentrée 2013.

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